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La Coopérative agricole du Littoral est née

Le siège social de la Coopérative agricole du Littoral sera à Saint-Agnant (Charente-Maritime).

En Charente-Maritime, les trois coopératives de Saint-Agnant, Beurlay et Oléron ont validé leur fusion les 10, 11 et 12 décembre, donnant naissance à une nouvelle structure représentant 100 000 t de collecte et 50 M€ de chiffre d’affaires pour le groupe.

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« Ce projet rassemble les trois coopératives depuis tout début 2025 », relate Sarah Cathelineau, ancienne codirectrice de Saint-Agnant, et qui devrait prendre la direction de la Coopérative agricole du Littoral. Un précédent projet, non abouti, avait été lancé pour rapprocher Saint-Agnant et Oléron. C’est donc à trois, avec Beurlay, que le mariage s’est fait.

« Les coopératives ne sont pas en crise financière mais, pour leur pérennité, elles ont voulu anticiper », explique Sarah Cathelineau, citant les défis à affronter, entre baisse du nombre d’exploitations, et aléas climatiques faisant fortement varier les volumes collectés.

16 000 ha couverts et sept sites

En chiffres, la Coopérative agricole du Littoral compte environ 250 adhérents actifs, 35 salariés, pour 40 M€ de chiffres d’affaires, et 50 M€ au niveau du groupe, avec les filiales. Celles-ci sont au nombre de cinq, pour 70 salariés : trois jardineries, sous enseignes Gamm vert et Delbard, une société immobilière et une filiale pour l’entretien et la création paysagère. Le siège social sera à Saint-Agnant. La fusion a été validée par les trois assemblées générales des coopératives, « avec un grand oui : à plus de 80 % », précise Sarah Cathelineau.

Coopératives d’appro-collecte toutes les deux, Saint-Agnant et Beurlay comptaient pour la première environ 130 adhérents actifs et 15 salariés, et pour la seconde une centaine d’adhérents actifs et 15 collaborateurs. De taille plus modeste, Oléron proposait uniquement des appros, orientés viticulture et maraîchage, avec quatre salariés. La nouvelle coopérative couvrira 16 000 ha (15 000 ha en grandes cultures, 800 ha en vigne et 200 ha en maraîchage), avec sept sites, dont deux ouverts uniquement pour la collecte. Celle-ci pèsera autour de 100 000 t, avec une capacité de stockage de 85 000 t.

Des débouchés portuaires et en filières

« Si nous utilisons le port de La Pallice, à proximité, nous travaillons depuis de nombreuses années sur les filières », explique la dirigeante. Avec des contrats meunerie, mais aussi pour le gavage en maïs. Les trois structures se connaissaient déjà bien : elles faisaient partie des mêmes unions pour les achats (UDCA) et pour la commercialisation des céréales (union Entente). La fusion « est une étape de plus, un prolongement naturel », ajoute Sarah Cathelineau.

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